Comment un serveur français s’est retrouvé licencié au Canada plaide sa culture française comme défense… lire l’article de presse.
Il est vrai que lorsque l’on travaille, en France, avec des anglo-saxons en tant que réceptif, nous devons régulièrement prévenir les restaurateurs sur les choses à ne pas faire devant les clients et la façon polie et hospitalière de les aborder.
Il semblerait que ce soit une sorte de marqueur culturel. Le serveur français ronchon est encore une image marquée chez nos visiteurs. Des campagnes gouvernementales ciblées on été mises en place il y a quelques années et des efforts on été constatés. En réponse, nous voyons parallèlement que la Chine, d’une façon un peu extrême, note le comportement social de ses concitoyens voyageurs. Peut-on, doit-on (ré)éduquer les citoyens à savoir se tenir à l’étranger comme chez eux? Là est la questions.
Les caricatures ont la vie dure et l’arrogance des français est concurrencée pas ébriété des anglais, la rigidité des allemands, le manque de discretion des américains ou l’impolitesse des chinois…
Surtout que le tourisme commence à ennuyer certaines populations pour ne pas dire les exaspérer, comme à Barcelone où le comportement de certains touristes dépassent la bienséance ou encore en Thaïlande où les chinois sont en territoire conquis. Les populations souhaitent rejeter le tourisme trop envahissant mais dépendent également de ses revenus. Cet article sur la tourismophobie croissante décrit très bien la situation. Le pouvoir d’achat des chinois ne cesse d’augmenter. C’est une vraie manne.
Que faire alors, entre un serveur froid mais efficace et des touristes sans limites? A qui donner raison? Le client est-il toujours roi? L’hospitalité doit-elle être universelle et mesurée? Doit-on passer par des décisions et interventions d’état pour régler ces questions?
Enfin, est-ce que les nouvelles générations, que l’on dit altruistes et qui veulent changer le monde, sont conscientes de ces enjeux? Seront-elles également coupables de mauvais comportements sociaux ou au contraire focalisées sur les respect de l’humain? Est-ce une question d’éducation, de milieu social, de culture nationale ou un simple choix personnel?
Des questions qui, pour l’instant, n’ont pas encore de réponse. Le débat est ouvert et n’hésitez pas à me communiquer vos points de vue. Ils m’intéressent!
Si cela vous intéresse d’en savoir plus sur l’hospitalité, ou l’art d’accueillir les voyageurs étrangers, contactez moi.
Laurence BENOIT 